Hexatrust est un exemple d’agglomérat fedérant 19 sociétés françaises en pointe dans le domaine de la cybersécurité au profit exclusif des entreprises. Wallix est une des entreprises membre d’Hexatrust.

Nous avons rencontré à l’occasion du Forum International Cybersécurité (FIC), qui s’est tenu à Lille les 20 et 21 janvier 2015, Jean-Noël de Galzain, fondateur et dirigeant de Wallix, entreprise éditrice de logiciels et spécialisée dans la gestion des comptes à privilège à l’intérieur des systèmes d’information. « Notre société regroupe une cinquantaine de personnes réparties entre Paris et Londres proposant des solutions de gestion des mots de passe à des directeurs informatiques pour de grandes sociétés », explique-t-il.

La problématique des accès pour les salariés externes est également solutionnée grâce aux systèmes mis au point par les ingénieurs de Wallix. « Nous avons également à la disposition de nos clients des solutions pour tracer les connexions sur les serveurs d’une entreprise sensible », ajoute le directeur de Wallix. Les 150 clients de l’entreprise agissent dans des secteurs très variés allant des banques, aux industries en passant par les sociétés de service. Wallix bénéficie d’une visibilité en dehors des frontières françaises et anglaises grâce à un réseau de plusieurs dizaines d’entreprises partenaires en Europe.

Face à la montée des menaces de piratage informatique, Wallix est une entreprise qui figure parmi ces acteurs privés en plein essor qui ont besoin à la fois de la solidité de trust tel qu’Hexatrust et de la visibilité d’un événement comme le FIC à Lille pour accroître leurs parts de marché. La sécurité informatique constitue aujourd’hui un enjeu économique vital pour les entreprises quelque soit leur secteur d’activité. « Les pirates ou fraudeurs cherchent d’abord à s’introduire par plusieurs moyens au sein des systèmes informatiques des entreprises », détaille Jean-Noël de Galzain. Plus de 50% des fraudes informatiques sont aujourd’hui des cyberattaques sur des fournisseurs des entreprises. Ce sont donc les sociétés et l’ensemble de leur réseau de sous-traitants qui sont vulnérables. « C’est vraiment une priorité en matière de sécurité informatique et c’est un marché qui va croître de 100% entre 2014 et 2018 », observe le fondateur de Wallix. Au total, un milliard d’euros est en jeu rien qu’en Europe.